22/01/2020 : 408ème St Vincent à CHAMPLITTE

LABOUREURS ET VIGNERONS, DEVANT DIEU COURBONS NOS FRONTS !

C'EST LUI DONT LA MAIN NOUS DONNE LES FRUITS QUE MURIT L'AUTOMNE,

LES FRUITS QUE NOUS CUEILLERONS, LABOUREURS ET VIGNERONS !

 

1-Les bourgeons sont pleins de sève, prés et bois, tout reverdit.

L'hiver s'enfuit comme un rêve et tout en fuyant nous dit :

"Dieu lui-même vous protège, travailleurs soyez contents

Après le froid et la neige, Il vous donne le printemps".

 

2-L"été brille sur nos plaines dans l'éclat d'un jour vermeil

Les épis gonflés de graines se balancent au soleil.

Béni soit la Providence car c'est elle dont l'amour

Nous assure en abondance notre pain de chaque jour.

 

3-Mais voici que feuille à feuille, les bois vont se dépouillant,

C'est l'heure où chacun recueille le fruit d'un labeur vaillant.

Sous les branches de nos treilles, vendangeons les grappes d'or

Puis en vidant nos corbeilles, ce soir nous dirons encore :

 

4-Il fait froid, l'hiver commence, vite à l'œuvre travaillons !

Laissons tomber la semence dans le creux de nos sillons !

Que Dieu d'elle se souvienne et qu'il daigne la bénir

Car si nous semons la graine, c'est Lui qui la fait grandir !

 

 (Chant du terroir chanté à Champlitte pour la St Vincent)

09/10/19 : Visite surprise à Champlitte

Un rappel de l'histoire de la famille DEMARD dans ces documents de l'INA :

 www.ina.fr/video/CAF93053045

www.ina.fr/audio/PHD99229123


05/07/19 : Départ en retraite de Jean-Marc Gillard

22/01/19 : La St Vincent de Champlitte

La tradition de la Saint-Vincent perdure

La fraternité d’abord et avant tout. Et puis la tradition, comme le partage d’un bien commun qui réunit et associe. Et puis le terroir et la foi. La 407e  Saint-Vincent de Champlitte n’a manqué d’aucun de ces ingrédients.

On pourrait croire qu’on assiste à un tournage d’un film historique avec ses décors et ses costumes d’époque. Il manque juste la caméra et le cinéaste. C’est pour de vrai que les Chanitois font revivre leur passé, font vivre leurs traditions, et s’associent chaque année pour cette Saint-Vincent à grand spectacle.

D’abord, le porte-fanion habillé en viticulteur qui ouvre la marche. Il y a les enfants en cape rouge, les dignitaires du clergé, les confréries en grande tenue, le groupe folklorique en habit traditionnel et puis la foule. Des habitués, des fidèles, des gens de foi, des curieux, quelques touristes. Le froid piquant est plus supportable que la lourde pluie de l’année dernière. Et que le verglas d’avant qui rendait la procession acrobatique. On se souvient de Saint-Vincent épiques, on s’en rappelle aussi quand le regard portait à peine plus que les tables où l’on sert le vin blanc. « J’étais tout gosse, moi », dit un vénérable en tenue du dimanche. « Je venais avec mes parents. Il n’était pas question de ne pas être là un jour de Saint-Vincent ».

D’abord les épousés de l’année. Angeline Lafosse et Baptiste Baulard et toutes les promesses de leur petite famille. Un chapeau pour lui, un bouquet pour elle. L’espoir pour commencer.

Des traditions pour faire vivre la mémoire

Le défilé jusqu’à la statue sur la Place de la Gargouille. Et puis retour à l’église pour une messe sans l’abbé Demard, hospitalisé la veille.

C’est lui qui aurait dû célébrer l’office et c’est aussi lui qui devait rendre la statue de Saint-Vincent après avoir veillé sur elle pendant l’année écoulée. Chacun, dans l’assistance, a eu une pensée pour l’abbé, véritable figure tutélaire de Champlitte et de toute la Haute-Saône. Et plus encore, c’est grâce à lui que la Saint-Vincent de Champlitte est devenu un temps fort de la fraternité et de l’amitié.

Dans l’assistance, des religieuses mexicaines et philippines, des visiteurs venus de parfois très loin. Un peu de chaque continent pour un acte d’ouverture chaque fois renouvelé depuis 407 ans.

De nombreux messages de soutien, d’amitié et de solidarité ont été adressés à l’abbé Demard pour qu’il trouve encore les forces nécessaires au combat qu’il mène contre la maladie.

Après l’office haut en couleur, place aux confréries qui elles aussi s’érigent en gardiennes des traditions pour faire vivre la mémoire de plus de mille ans d’activités viticoles dans cette merveilleuse cité comtoise.

Le 22 janvier, le temps s’arrête à Champlitte. Et la tradition, là-bas, ce n’est pas du cinéma.

Didier FOHR (Est Républicain)

L'abbé Jean-Christophe Demard étant absent, Jean-François Maillot eu l'immense honneur de le remplacer lors de la remise des Houes d'Or dont voici la liste des récipiendaires :

Mgr Jean-Luc Bouilleret archevêque de Besançon, Madame Jocelyne Ferraris, Monsieur François Xavier Loth, Monsieur Jean-Paul Borsotti, Monsieur Pierre Rougeol, Monsieur Patrick Pelletier, Monsieur Pascal Magnin, Madame Thérèse Balloch, Madame Nicole Contet, Mesdames Theurel (Rakel, Lucy et Debby), Madame Pauline Montagne, et Monsieur Roland Belin (voir photo ci-plus haut)

Les Français de Chihuahua

 « C’est très important pour nous d’être ici. Je suis venu une quinzaine de fois. Cette fois, c’est avec mes trois filles. Ce sont nos racines, nos origines. Et nous sommes d’abord Français. Nous en sommes très fiers ».

Les ancêtres d’Ernest Theurel ont quitté comme tant d’autres la petite ville de Champlitte en 1833 pour s’embarquer, depuis Le Havre, jusqu’à Veracruz au Mexique. Ils ont alors fondé la ville de San Rafael.

« On a toute l’histoire », dit Ernest Theurel. « Mon grand-père et mon père me l’ont racontée. Et c’est étonnant d’être ici près de 175 ans après. J’ai toujours fait attention à conserver cette histoire. Aujourd’hui, mes filles parlent français. Nous sommes venus en famille ».

Debby, Lucy et Rakel accompagnent leur papa. Ils ont tous conservé la nationalité française, par tradition familiale.

« Nous habitons à Chihuahua. Je suis chirurgien esthétique là-bas. Notre vie est là-bas mais nous voulons conserver nos racines. C’est très important. Nous sommes les descendants de gens qui ont vécu une histoire incroyable. Ils ont fondé une petite ville, San Rafael et ont conservé leurs traditions. Nous parlons français souvent entre nous, dans la famille. Et nous adorons être ici.»

Ernest est intronisé depuis longtemps dans la confrérie des houes d’or. Il revient à la Saint-Vincent aussi souvent qu’il le peut. Et maintenant, ses filles aussi prennent le relais de cette longue tradition familiale fidèle aux origines.

Didier FOHR (Est Républicain)

La PRESSE DE VESOUL (24/01/18)


Visite de Strasbourg


22/06/18 : Remise des diplômes du code citoyen

Notre bulletin des anciens a également été remis à chacun des élèves de 3ème.

Ils partent ainsi avec la marque de reconnaissance de leur passage en ces lieux prestigieux.

Notre association des anciens leur souhaite de poursuivre leurs études et leur vie de citoyen et citoyenne avec l'assurance de faire partie d'une "famille" autour des valeurs du code citoyen.

Extraits du bulletin 2018

Léa Emmons, Meydi Bresson, Anouschka Boudier et Lucas Laillet, fiers de leur diplôme du code citoyen . 

Le collège Saint-Colomban et l’association des anciens élèves et amis de l’école Saint-Colomban ont décerné récemment un diplôme du code citoyen à quatre jeunes des classes de 3e de l’établissement.

C’est devant leurs camarades de classe que Léa Emmons, Meydi Bresson, Anouschka Boudier et Lucas Laillet ont reçu cette distinction, en présence de leurs parents, d’Eric Loigerot, directeur du collège, Jean-François Maillot, ancien élève 1967/73, président des anciens élèves, de Mmes Françoise Vieille et Marie-France Lamboley, anciennes professeures et de Jean-Marc Gillard, directeur de l’Abbaye.

« En cette période trouble que nous vivons, nous avons pensé qu’il était important de mettre en avant les valeurs qui nous ont construits ». Ces valeurs ont été réunies sous la forme d’un code citoyen basé sur une série de huit valeurs : la politesse, le courage, la sincérité, l’honneur, la modestie, le respect, le contrôle de soi et l’amitié. « Quand nous avions décidé le 23 mars dernier de mettre en place ce code citoyen et de décerner un diplôme d’honneur aux élèves ayant respecté ces valeurs, nous étions loin de penser que le colonel Arnaud Beltrame allait être victime d’un terroriste exactement au même moment. Il allait illustrer de façon ultime toutes ces valeurs universelles. Il est vrai que les enfants ont besoin de références et de valeurs. Pour notre association, il s’agit de perpétuer ce que nous avons vécu dans ces locaux chargés d’histoire, de retrouver des valeurs et de les faire partager », reconnaît Jean-François Maillot.

« Il a fallu dégager 4 élèves méritants, mais on sait bien que nul d’entre nous n’est parfait tout le temps. Les thèmes n’étaient pas connus des élèves », avoue Eric Loigerot le directeur du collège. Les jeunes ont reçu ce diplôme dans son cadre, une médaille de Saint-Colomban et le code citoyen plastifié. Le bulletin annuel 2018 de l’association des anciens a été remis à tous les élèves des classes de 3e de ce collège.

Article de l'EST Républicain du 25/06/18


15 et 16/06/18 : la fête des anciens

Cliquez ci-dessous sur la photo et vous verrez le reportage complet de la rencontre du 16 juin.

Un grand merci à François BRESSON pour toutes ces images qui permettent de se remémorer cette belle journée.

Vendredi 15 en fin d'après-midi, nous avons pu assister au spectacle de théâtre, danse et chant proposé par les élèves du collège. Très belle soirée suivie du verre de l'amitié offert par les anciens.

Le 16 au soir à la basilique de Luxeuil, cliquez ci-dessous :

La "Petite Fugue" de Luxeuil et la chorale "Si on chantait" ont interprêté "l'Ave Maria de Gounod"

 


31/05/18 : Inauguration des travaux de la chapelle

 

Echange symbolique de tuiles anciennes et nouvelles entre Mgr Bouilleret et Mme Cugnier.


17/06/17 : Fête des anciens et visite de Luxeuil

Ci dessous les photos de François BRESSON

Photos JF MAILLOT


17/04/17 : Luxeuil et ses 15H Orgue & Grégorien


23/01/17 : La St Vincent à CHAMPLITTE